Des étudiants jobistes dans l’entrepôt : à quoi être attentif ?

Pendant les vacances, la main-d’œuvre est généralement réduite dans les entrepôts. De nombreuses entreprises compensent cette situation en engageant des étudiants jobistes. Bien qu’il s’agisse d’une bonne idée en soi, certains points méritent toutefois votre attention en termes de sécurité. Nous vous en résumons les principaux ci-dessous.

Assurez une formation approfondie et un encadrement minutieux

Contrairement aux collaborateurs permanents, les étudiants jobistes n’ont que peu ou pas d’expérience du travail en entrepôt. Même s’ils ont précédemment travaillé dans un autre entrepôt ou centre de distribution, chaque lieu de travail a ses spécificités. Veillez donc à leur fournir une formation solide et assurez-vous qu’ils ont intégré toutes les consignes. Si nécessaire, libérez du temps avant de commencer la journée de travail afin de tout leur expliquer clairement.

Outre la formation, prévoyez également un encadrement suffisant. Informez les autres travailleurs qu’un étudiant jobiste vient en renfort. Vous pouvez tout à fait aussi indiquer la présence d’une nouvelle recrue ou d’un étudiant au moyen de l’équipement ou des vêtements de travail. Une solution facile à mettre en œuvre, par exemple avec un t-shirt d’une couleur distincte ou une bandoulière.

Confiez-leur des tâches adaptées

Le conseiller en prévention est bien conscient des risques et peut vous aider à déterminer les tâches qui conviennent aux étudiants et celles qu’il vaut mieux laisser aux travailleurs expérimentés. Il va sans dire que la conduite de chariots élévateurs n’est pas une option ; elle est absolument interdite pour les étudiants ! Ce n’est pas le cas pour les transpalettes électriques, mais leur utilisation est soumise à des conditions strictes. L’étudiant doit par exemple avoir au moins 16 ans pour manœuvrer un transpalette à conducteur accompagnant (à l’allure du pas) et la vitesse ne doit pas être supérieure à 6 km/h. À partir de 18 ans, les étudiants jobistes peuvent également conduire des transpalettes à conducteur porté (dotés d’un siège), et ce, à une vitesse maximale de 16 km/h. Attention : nous ne mentionnons ici que quelques-unes des conditions. Concertez-vous avec le conseiller en prévention pour savoir si l’étudiant peut ou non effectuer ce genre de tâches.

Vous ne pouvez évidemment pas non plus confier aux étudiants des tâches qui nécessitent certaines compétences, formations ou expériences spécifiques, comme le travail en hauteur, la manipulation de produits dangereux ou le travail à des températures extrêmes.

Faites preuve de patience et de compréhension

La plupart du temps, les étudiants qui arrivent à l’entrepôt n’ont aucune expérience préalable. Érigez-vous donc en coach et montrez-vous accessible et patient. Il s’agit souvent d’un travail auquel ils ne sont pas habitués et dont ils ne comprennent pas la logique. Ce manque d’expérience les conduit fréquemment à des décisions ou des méthodes inefficaces, voire dangereuses. Fournissez-leur des informations pratiques et de précieux conseils en matière de sécurité. Montrez l’exemple et donnez des explications claires et concrètes. N’attendez pas la fin de la journée : donnez-leur du feed-back sur le tas. La gestion de la sécurité est une compétence qui leur sera très utile tout au long de leur vie et dont ils vous seront reconnaissants !

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