10 conseils pour éviter les accidents du travail

26 juin 2019 conseiller en prévention prevention au travail conseils accidents du travail
  • Conseils pour éviter accidents du travail

Si le nombre d’accidents du travail est en baisse, les chiffres n’en demeurent pas moins vertigineusement élevés. Chaque accident du travail s’accompagne en effet de « coûts directs » et de « coûts indirects ». Les « coûts directs » comprennent les frais liés au règlement judiciaire ultérieur, aux dédommagements, aux dommages aux bâtiments et véhicules, au temps d’arrêt, au remplacement du travailleur, etc. Les « coûts indirects » concernent, quant à eux, l’impact sur l’ambiance de travail et sur l’image de l’entreprise.

Voici donc suffisamment de raisons de mettre tout en œuvre pour minimiser les risques d’accident du travail. Vous trouverez ci-dessous 10 précieux conseils susceptibles de vous y aider.

Encouragez une attitude de travail sûre et saine

Le risque d’accident est nettement plus faible au sein des entreprises qui prônent une culture de la sécurité et du sens des responsabilités. Il est non seulement question de la sécurité de vos collègues, mais aussi de votre propre sécurité, en tant que travailleur. Une attitude de travail saine signifie donc aussi que vous exercez vos activités de manière responsable, pour ainsi réduire à un minimum absolu le risque dedommages corporels ou de plaintes.

Veillez également à ce que le lieu de travail soit toujours propre et rangé, afin qu’aucun accident ne puisse être attribué à la négligence ou la nonchalance.

Sécurisez votre parc de machines

Presque toutes les entreprises de production ont recours à des machines et des robots. Assurez-vous que toutes les machines sont suffisamment sécurisées et protégées. Surtout lorsque ces machines présentent un risque potentiel pour la sécurité, comme les scieuses et coupeuses ou les installations qui dégagent une chaleur extrême. La protection des machines fonctionne, par ailleurs, dans les deux sens : non seulement vous protégez l’environnement, mais vous limitez aussi fortement le risque d’endommager les machines.

Pour sécuriser vos machines, vous pouvez notamment installer des grilles de sécurité. Utilisez alors une protection flexible, fabriquée en polymère renforcé de fibres de verre. Elle vous permettra de tenir les piétons à l’écart des machines s’ils venaient à trébucher ou en cas de distraction. Si l’entrepôt est également fréquenté par des chariots élévateurs, vous pouvez installer des grilles avec barrières de circulation autour des machines.

Faites contrôler vos véhicules

Les véhicules tels que les camions et camionnettes doivent passer au contrôle technique chaque année. La loiimpose même que certains véhicules soient contrôlés tous les trimestres. C’est notamment le cas pour les grues mobiles, les grues à tour, les élévateurs à nacelle et les monte-charges.

Le contrôle des chariots élévateurs est un élément souvent négligé ; tandis que ce sont précisément ces engins qui circulent à proximité des piétons et qui contribuent dans une large mesure aux accidents sur le lieu de travail ! Il est recommandé de faire inspecter les chariots élévateurs à intervalles réguliers et d’effectuer un check-up journalier pour s’assurer que toutes les fonctionnalités sont opérationnelles.

Instaurez une limitation de vitesse pour les chariots élévateurs

Convenez d’une vitesse maximale avec les différents conducteurs de chariot élévateur. Une vitesse adaptée réduit le risque d’accident, en particulier aux endroits également fréquentés par de nombreux piétons.

Si les règles de vitesse sont un bon début, elles ne vous permettent néanmoins pas d’exercer un contrôle total. Une délimitation physique, empêchant les caristes de progresser à vive allure, est, dans ce cas, bien plus efficace.

Tirez des leçons des accidents

Un accident du travail survient ? Examinez attentivement comment cela a pu arriver et comment faire en sorte qu’une telle situation ne se reproduise plus. La zone/machine où l’accident s’est produit peut-elle être sécurisée davantage ? Une signalisation suffisante est-elle en place ? Les travailleurs sont-ils conscients des risques potentiels ? Y a-t-il d’autres endroits au sein de l’entreprise susceptibles de causer pareil accident ?

Il n’est pas toujours possible d’exclure complètement le risque d’accident, mais le moins que vous puissiez faire est d’éviter qu’un même accident se produise à deux reprises. Évaluez si le risque peut être traité à la source. Si ce n’est pas le cas, prenez des mesures techniques, organisationnelles ou générales afin de minimiser le risque.

Mettez en place un service de prévention

Si votre entreprise compte plus de 20 collaborateurs, vous êtes tenu par la loi de désigner un conseiller ou un collaborateur en prévention. Vous employez moins de 20 travailleurs ? Vous pouvez alors endosser vous-même le rôle de conseiller en prévention.

En tant que collaborateur en prévention, votre portefeuille de tâches consiste notamment à :

  • élaborer une analyse de risques : il s’agit ici d’évaluer les dangers potentiels, allant des risques de sécurité aux risques pour la santé. La charge psychosociale doit également être prise en considération : harcèlement, comportement inapproprié ou violence ;

  • fournir des conseils en matière de travail avec des substances dangereuses, d’utilisation sûre de machines et d’installations, de vêtements de travail et de sécurité et de formations ;

  • gérer le volet administratif : rédiger un plan de prévention, des rapports mensuels et annuels et, s’il s’agit d’une entreprise de plus de 50 travailleurs, apporter un appui au Comité de prévention et de protection au travail.

Le conseiller en prévention est, en outre, chargé des tâches suivantes : rédaction de procédures d’urgence internes spécifiques à l’entreprise, organisation des premiers secours et surveillance médicale pour le médecin du travail.

Sensibilisez votre personnel à la sécurité

La sensibilisation de vos travailleurs aux risques et dangers ne consiste pas seulement à placer des affiches et une signalisation sur le lieu de travail. Il est préférable, en plus, d’impliquer activement chaque collaborateur dans la sécurité et la santé au travail. Organiser régulièrement une présentation sur la sécurité au travail ne peut, en ce sens, pas faire de tort.

En tant que conseiller en prévention, vous pouvez également avoir recours à des sondages facultatifs. Vous vous rendez alors sur le lieu de travail et présentez une situation plausible à un ou plusieurs travailleurs, en leur demandant comment ils réagiraient dans ce cas. Cela permet de maintenir les esprits en alerte, mais aussi d’encourager les travailleurs à évaluer proactivement une situation, ce qui peut sauver des vies dans des moments cruciaux !

Prévoyez des équipements de protection et des mesures de précaution, le cas échéant

Pour les industries qui transforment des produits chimiques, ou dans le cadre de travaux qui dégagent beaucoup de poussière, il est obligatoire de mettre des équipements de protection individuelle (EPI) à disposition. Il peut s’agir de bouchons d’oreilles, de masques de protection, de masques à gaz ou encore de combinaisons spéciales.

Cela ne concerne cependant pas seulement l’équipement des travailleurs ; le bâtiment dans lequel le travail est effectué doit également être pourvu des éléments de sécurité nécessaires. Quelques exemples : équipements anti-incendie, détecteurs de fumée, douche oculaire ou faciale, couvertures de survie, etc. Assurez-vous également que ces équipements de protection sont conformes aux exigences légales et faites-les inspecter régulièrement. Si un événement grave se produit, vous devrez en effet pouvoir compter sur ces dispositifs.

Assurez une formation appropriée des (nouveaux) travailleurs

Les nouveaux collaborateurs au sein de l’entreprise sont les plus vulnérables aux accidents du travail. Il est, par conséquent, très important de former et d’accompagner suffisamment ce groupe pendant les premières semaines ou les premiers mois, selon le type de travail.

Les conducteurs de chariots élévateurs doivent, dans tous les cas, être en mesure de présenter une preuve de leur formation. Il est également recommandé de prévoir un nouveau cours ou un cours adapté sur une base régulière. Le conducteur de chariot élévateur à fourche apprendra alors comment effectuer son travail en toute sécurité, mais se familiarisera aussi idéalement avec les aspects techniques de son véhicule. Grâce à ces connaissances, le cariste pourra également contrôler son véhicule sur une base journalière, avant de se mettre au travail.

Aménagez une séparation entre les véhicules et les piétons

À ce jour, on recense encore de nombreux accidents impliquant des chariots élévateurs. On n’insistera donc jamais assez sur la nécessité absolue d’un plan de circulation.

Le principe de base d’un plan de circulation est que les véhicules (p. ex. chariots élévateurs) ne peuvent pas circuler à proximité des piétons, et vice versa (dans la mesure du possible). Des conventions claires et un marquage au sol voyant peuvent vous aider en ce sens, mais pour un environnement de travail résolument sûr, mieux vaut opter pour des délimitations physiques. Ces délimitations existent sous la forme de barrières de circulation en plastique, de barrières piétonnes ou de bornes de sécurité. Même si une signalisation et des marquages au sol sont bien présents, cela laisse encore une place à l’arbitraire. Les délimitations physiques offrent, en ce sens, davantage de garanties quant au respect des consignes de sécurité.

De plus, les protections anticollision permettent de limiter les dégâts ou, du moins, d’éviter le pire en cas d’accident.

Évitez les chutes et les faux pas

Selon la taille et le type d’entreprise, le danger peut se situer en hauteur, en profondeur ou en sous-sol. Les plateformes de forage et les raffineries de pétrole, par exemple, comportent d’innombrables échelles et plateformes. Le risque qu’un collaborateur fasse une chute malencontreuse est bien plus élevé dans ce type de constructions que dans les entreprises où presque toutes les activités s’effectuent au rez-de-chaussée (sur un même niveau). Pour éviter que des travailleurs chutent lourdement à la suite d’un moment d’inattention, vous pouvez, par exemple, doter les échelles à crinoline de portillons de sécurité. Les protections antichute en plastique ont pour avantage de résister à de nombreux agents chimiques, ainsi qu’aux intempéries.

Si votre entreprise comporte des mezzanines, un entresol ou des passerelles ou si les collaborateurs sont amenés à travailler en hauteur, il convient de placer des barrières piétonnes sur chacune de ces constructions. Un exemple est la HD Mezza, un garde-corps en plastique pourvu, dans le bas, d’une plinthe de sécurité supplémentaire. De cette façon, les travailleurs ne peuvent pas glisser sous les barrières, tandis qu’aucun objet ne peut rouler ou glisser au niveau inférieur.

Si les activités se déroulent sur une surface humide ou glissante, ou si le processus d’entreprise est tel que le sol est constamment jonché d’une couche de poussière, pensez à limiter le risque de chute en installant des dispositifs antidérapants. Vous pouvez notamment opter pour des dalles de sol antidérapantes ou pour des solutions antidérapantes pour escaliers.

À la recherche d’un partenaire capable de vous épauler dans l’optimisation de la sécurité sur votre lieu de travail ? N’hésitez pas à nous contacter. En tant qu’acteur mondial spécialisé dans les protections anticollision et autres dispositifs de sécurité, nous vous assistons dans le choix et dans l’installation de ces produits.

Dernières Nouvelles

Catégories

Mots clés

EPI